Accessoires Cuisine quotidienne

Le trio gagnant des couteaux japonais : Santoku, Nakiri, Deba – Quelle lame pour quels légumes ?

Salut les passionnés de cuisine !

Vous me connaissez, je suis un véritable accro des bons outils en cuisine. Et s’il y a bien un sujet qui me passionne, c’est celui des couteaux japonais. Après des années à les utiliser quotidiennement, je peux vous dire une chose : ils ont complètement transformé ma façon de cuisiner. Aujourd’hui, je vais partager avec vous mes secrets sur les trois “couteaux de cuisine japonais” que j’utilise le plus. Croyez-moi, une fois que vous aurez essayé ce trio magique, vous ne pourrez plus vous en passer !

Le Santoku : votre meilleur allié au quotidien

Commençons par mon chouchou, le Santoku. Son nom signifie “trois vertus” en japonais, et ce n’est pas pour rien ! Ce couteau est un véritable couteau-suisse capable de trancher, émincer et hacher avec une précision redoutable. La première fois que j’ai utilisé un Santoku, j’ai été bluffé par sa polyvalence.

Ce qui le rend si spécial ? Sa lame de taille moyenne (entre 16 et 19 cm) présente une forme unique, avec un dos qui s’incurve doucement vers la pointe. Les versions modernes sont souvent dotées de petites alvéoles sur la lame qui empêchent les aliments de coller – un vrai plus quand vous devez trancher des tonnes de légumes !

Pour les légumes tendres, c’est un régal. Prenez une tomate bien mûre : là où un couteau classique risque de l’écraser, le Santoku la tranche avec une facilité déconcertante. J’adore particulièrement l’utiliser pour les courgettes, les aubergines ou encore les poivrons. La technique de la “berceuse” (ce mouvement de balancier avant-arrière) fonctionne à merveille avec lui.

Le Nakiri : le boss des légumes

Passons maintenant au Nakiri, mon spécialiste des légumes. Avec sa lame droite et rectangulaire, il peut paraître un peu intimidant au premier abord. Mais laissez-moi vous dire : pour les légumes, c’est une véritable révélation !

Ce qui fait sa force, c’est son double tranchant parfaitement symétrique. Imaginez-vous en train de couper une carotte : la lame traverse le légume comme dans du beurre, sans la moindre déviation. C’est particulièrement impressionnant sur les légumes durs. Je me souviens encore de ma première découpe de butternut avec le Nakiri – une vraie partie de plaisir comparée à la galère habituelle !

La technique de coupe est différente ici : on privilégie les mouvements droits, de haut en bas. Pour faire une julienne de légumes, c’est juste parfait. Les lamelles sont d’une régularité impressionnante. Et pour les choux ou les légumes feuilles ? Un vrai jeu d’enfant ! Le poids de la lame fait tout le travail.

Le Deba : la force tranquille

Terminons par le Deba, le costaud de la bande. Avec sa lame épaisse et son tranchant asymétrique, il en impose ! C’est mon arme secrète pour les légumes les plus coriaces. Vous savez, ces moments où vous vous retrouvez face à une énorme citrouille et que vous vous demandez par où commencer ? C’est là que le Deba entre en scène !

Ce que j’aime particulièrement avec le Deba, c’est son poids. Contrairement aux autres couteaux japonais souvent légers et fins, celui-ci a du coffre. Pour les légumes racines comme les patates douces ou le manioc, c’est un véritable atout. La technique consiste à utiliser ce poids à votre avantage : positionnez la lame et laissez-la faire le travail en appliquant une pression contrôlée.

Les petits conseils du chef

Après des années d’utilisation, j’ai quelques astuces à partager avec vous. D’abord, la prise en main : avec les couteaux japonais, on privilégie la prise “pincée”, pouce et index sur la lame, les autres doigts enroulés autour du manche. Ça peut sembler bizarre au début, mais ça offre un contrôle incomparable !

Pour l’entretien, soyez aux petits soins avec vos lames. Je ne le répéterai jamais assez : essuyez-les IMMÉDIATEMENT après utilisation. L’acier japonais est souvent plus réactif que nos couteaux occidentaux. Un peu d’eau qui traîne, et hop, vous risquez l’oxidation.

Pour l’affûtage, chaque type de couteau demande une approche spécifique. Le Santoku et le Nakiri se contentent d’un passage régulier sur une pierre à eau 1000/3000. Pour le Deba, avec son tranchant asymétrique, je conseille de laisser faire un professionnel au début, le temps de prendre le coup de main.

Tableau récapitulatif

Type de légumes Couteau recommandé Technique Résultat
Légumes tendres (tomates, courgettes, aubergines) Santoku Mouvement de berceuse Tranches fines et régulières
Légumes durs (carottes, navets) Nakiri Mouvement vertical Coupes nettes et précises
Légumes très durs (courges, potirons) Deba Pression contrôlée Découpe puissante et sûre

Pour aller plus loin…

Si cet article vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure des couteaux japonais, voici quelques conseils pour bien démarrer :

Par où commencer ?

Je vous conseille d’investir d’abord dans un bon Santoku. Comptez environ 80-150€ pour un modèle de qualité qui vous durera des années. C’est un investissement qui en vaut vraiment la peine ! Les marques comme Tojiro ou Mac sont d’excellents choix pour débuter.

✨ Quelques bonnes habitudes à prendre :

  • Gardez toujours une planche à découper de qualité à portée de main
  • Prenez le temps d’apprendre les techniques de base
  • N’hésitez pas à vous filmer pour corriger vos gestes
  • Commencez doucement, la vitesse viendra naturellement

Pour ceux qui veulent en savoir plus, je prépare un article détaillé sur l’entretien des couteaux japonais et un autre sur les techniques de coupe traditionnelles. N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter pour ne rien rater !

En attendant, je vous invite à partager vos propres expériences en commentaires : utilisez-vous déjà des couteaux japonais ? Qu’est-ce qui vous fait envie ? Quelles sont vos questions ? Je réponds toujours avec plaisir !

À très vite en cuisine !

À retenir :

  • Santoku : votre couteau polyvalent de tous les jours
  • Nakiri : le spécialiste des légumes
  • Deba : pour les tâches qui demandent de la puissance
  • Entretenez vos couteaux après chaque utilisation
  • Investissez dans un bon matériel de base

#CouteauxJaponais #Cuisine #Santoku #Nakiri #Deba #ConseilsCuisine #Blog

About the author

CuisineMag

Laisser un commentaire